Une grande partie des actions du projet PIC2 permettra l’amélioration de l’accès aux sources d’eau améliorées ainsi que l’élimination de quelques goulots d’étranglement routiers urbains critiques qui empireraient davantage avec l’accroissement des activités.

Améliorer les routes urbaines

Le projet financera des travaux pour réhabiliter : tout d’abord, à Toliara, un total de 5,0km dont :

  1. la liaison routière urbaine entre la RN7—la route nationale entre Toliara et la capitale, qui est aujourd’hui l’unique corridor de transport pour les touristes visitant le sud de Madagascar—et la RN9—la route nationale qui est actuellement réhabilitée par la BAD/OFID et sur laquelle ce projet axe son appui sectoriel ;
  2. la voie d’accès urbaine au port de Toliara, pour faciliter l’accès et la distribution des marchandises ;
  3. la voie d’accès à l’aire d’embarquement pour le traversier d’Anakao, qui est le deuxième site touristique régional le plus important ;

En second lieu, à Antsiranana, un total de 2,5 km : la route de contournement qui relie la RN6 au port d’Antsiranana, pour éviter l’augmentation du volume de circulation des camions lourds dans le centre-ville où le secteur de l’accueil est centré.

Les travaux incluront des saignées pour réduire la cause la plus courante de détérioration des routes locales. Ces segments de programmes de réhabilitation routière critiques ont été soigneusement sélectionnés sur la base de la priorisation économique en consultation avec les autorités municipales, des plans directeurs locaux (PUD), de la densité de circulation et d’une étude de préfaisabilité financée précédemment par l’AFD.

Pendant la Phase II, le projet financera également une étude de faisabilité pour les travaux de réhabilitation d’environ 4,5 km de routes urbaines à Toliara et 7,0 km de routes urbaines à Antsiranana.

Améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement

Particulièrement Toliara, des études préliminaires d'identification mettent en évidence des priorités telles que:

  • amélioration la production d’eau en réparant et en équipant les deux forages existants pour produire à pleine capacité 18 000 m3/jour et couvrir ainsi la demande jusqu’à au moins 2020 ;
  • construction d’une nouvelle conduite maîtresse de 10 km pour transférer un supplément de 597 m3/heure à partir des sites de production de Miary vers le nouveau site de stockage d’Antanamitarana ;
  • construction d’un nouveau stockage de 1 500 m3 à Antanamitarana pour résoudre un déséquilibre hydraulique du réseau.

La réalisation de ces activités améliora la fiabilité de la prestation des services d’approvisionnement en eau et garantiront un approvisionnement de 24h au lieu des deux ou trois heures actuelles par jour. Elle bénéficiera en particulier aux 97 000 habitants qui prennent leur eau aux bornes fontaines et cela augmentera également de 69 000 le nombre de personnes ayant accès aux sources d’eau améliorées.

Pour le cas d’Antsiranana, le projet financera également :

  • des travaux pour remplacer la conduite principale à peine fonctionnelle de 26 km allant du site de captage de Joffre Ville jusqu’à l’usine de traitement d’eau (UTE) d’Ambariobe-Antsiranana ;
  • l’étude de faisabilité et des travaux pour remplacer la vieille UTE délabrée d’Ambariobe pour porter la capacité de 12 000 m3/jour à 27 000 m3/jour afin de répondre à la demande de pointe actuelle de 26 000 m3/jour ;
  • la construction de 60 nouvelles bornes fontaines pour servir les ménages pauvres ;
  • l’assistance technique pour assurer que les bornes fontaines sont gérées adéquatement et viables financièrement.

Finalement, dans le cadre de l’assainissement et l’accès à l’eau, le projet financera une assistance à la JIRAMA dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un Plan de Gestion de la Qualité local. Une opération qui cibles les régions d’interventions du PIC (Diana, Atsimo Andrefana, Anosy). L’objectif est d’améliorer ses performances techniques et commerciales.